Sport et cancer du sein : mon expérience

Sport et cancer du sein : mon expérience

Mon expérience avec le sport

Avant mon cancer

je pratiquais plusieurs sports. Je courais trois fois par semaine pendant environ 45min/1 heure, et j’avais récemment recommencé l’escalade avec mon fils. Cela me permettait de me défouler tout en faisant travailler mon corps et mon cardio. J’avais même pensé à me mettre à la boxe, pour pratiquer avec mon fils.

Pendant les traitements

Toutes ces habitudes ont été bousculées. Très vite, j’ai dû m’adapter au rythme de mon corps que la maladie avait ralenti. J’ai donc complètement arrêté les sports que je faisais. Tous les sports avec impact et qui tiraient sur les bras n’étaient plus possibles (adieu la boxe !). Il me restait quand même quelques options, plus adéquates avec mes symptômes : La piscine (mais pas le crawl, qui demandait trop de tension pour les bras), et le yoga/le Pilate. Ce changement a été très brutal pour moi psychologiquement. J’ai dû faire le deuil à la fois des activités que j’aimais faire mais aussi de mon corps d’avant, sans effets secondaires et plus énergique. Sans parler des changements liés au cancer en général (impact sur ma famille, mon travail…) J’ai d’abord essayé le yoga yin, mais j’ai arrêté car le rythme trop lent ne me plaisait pas. J’ai donc préféré faire du sport à la maison, en choisissant des vidéos de pilates sur internet… Puis, j'ai découvert une super salle de sport vers chez moi, avec 2 coachs géniaux qui accompagnent les femmes en proposant des mouvements adaptés en fonction du corps de chacune !

Après les traitements

(mais sous hormonothérapie), j’ai essayé de reprendre le sport de façon plus soutenue. J’ai donc retesté plusieurs types de yoga (qui sont plus ou moins lents). J’ai alors découvert le Yoga Vinyasa, qui est plus dynamique que celui que j’avais essayé pendant mon traitement, et j’ai ajouté à cela la pratique du pilates adapté. Le changement entre les sports énergiques et ceux plus doux reste quand même une frustration pour moi mais j’arrive mieux à trouver mon équilibre entre mes envies et mes besoins.

 

En revanche, ma pratique varie quand même au gré de mes effets secondaires, comme le lymphœdème qui m’empêche parfois de pratiquer le sport. Dans ces moments-là, je vais voir Sabine ma super Kiné qui fait partie du réseau RKS, pour faire des drainages lymphatiques. Une chose est sûre : la pratique du sport est très importante, en particulier après la maladie, et j’essaie quand même d’en chercher un qui me convient parfaitement. Après le bodyboard et le paddle, prochaine envie : l’aviron.


L’activité sportive permet de diminuer la fatigue et surtout de se réapproprier son corps (essentiel après un cancer du sein) ! Psychologiquement, cela aide aussi de sortir du cadre hospitalier et médical lors des traitements, et même après…

La clé est de trouver un sport qui nous corresponde et faites-le à plusieurs, c'est plus sympa !


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