Les huiles essentielles : je m'en sers pour tout !

Les huiles qui aident contre les symptômes
Certaines huiles essentielles, mélangées avec des huiles végétales ou non, peuvent permettre de réduire les effets secondaires. Toutes ces huiles ne doivent évidemment pas remplacer le traitement ! Elles donnent en revanche un très bon coup de pouce supplémentaire. J’utilise un livre, qui m’accompagne au quotidien depuis plusieurs années : Ma Bible des huiles essentielles, de Danièle Festy. C’est ma référence et je ne me vois pas m’en séparer ! Voici quelques mélanges que j’utilise personnellement (après mon hormonothérapie) et qui marchent sur moi. Encore une fois, demandez l’avis de votre médecin avant d’essayer quoi que ce soit avec les huiles essentielles, surtout si vous êtes en plein traitement !
Pour l’aide à la cicatrisation :
Dans le cas d’une cicatrice normale : masser la blessure avec 1 ou 2 gouttes d’hélichryse italienne, 3 fois par jour Pour une cicatrice chéloïde (en relief et accentuée) : une goutte pure de gaulthérie couchée sur la zone à traiter.
Pour les douleurs articulaires :
Quelques gouttes pures de gaulthérie couchée, sur la partie enflammée 3 à 5 fois par jour jusqu’à une amélioration
Pour traiter un œdème :
Après plusieurs mois de bras douloureux, j’ai enfin trouvé un mélange d’huiles aux propriétés circulatoires qui convient aux cancers hormonodépendants ! Il est composé de 120 gouttes d’huile de calophylle Inophyle, 30 gouttes de lentisque pistachier et 30 gouttes d’Hélichryse italienne, à masser sur la partie à traiter.
Pour la radiothérapie :
Versez quelques gouttes pures de Niaouli sur l’endroit qui va être traité par radiothérapie et tout de suite après la séance. Attention cette huile est déconseillée pour l’hormonothérapie, n’hésitez pas à demander des conseils à votre oncologue si vous suivez ce traitement. Pour ma part, elle m’a donnée une crème super hydratante, pour limiter les brûlures.
Pour la chimiothérapie :
Utilisez le thym à thujanol : Versez 2 gouttes dans du miel et versez le mélange dans une infusion de romarin 2 à 3 fois par jour, ou diffuser quelques gouttes dans l’atmosphère si vous avez un diffuseur électrique.

Les huiles à éviter
Les huiles essentielles peuvent être composées de molécules qui font les mêmes actions des hormones de l’organisme. Elles peuvent donc perturber les traitements d’hormonothérapie. C’est ce qu’on appelle des huiles « œstrogène-like ».
Voici une liste de certaines d’entre elles :
• Anis vert
• Anis étoilé ou badiane de chine
• Camomille allemande
• Cèdre de Virginie
• Cumin
• Cyprès toujours vert
• Fenouil doux
• Myrte verte
• Niaouli
• Patchouli
• Santal alba
• Tous les types de sauges
De plus, si vous suivez des séances de chimiothérapie, il est préférable d’éviter les huiles essentielles drainantes qui pourraient éliminer du traitement en stimulant le foie ou les reins.
Par exemple, les huiles essentielles de citron, romarin à verbénone, Carotte, Céleri, Mandarine, Pamplemousse…
Encore une fois, consultez votre médecin, la mienne m’a donnée de précieux conseils Les huiles essentielles sont mes alliées du quotidien, parce que je me suis beaucoup renseignée quant à leur utilisation et que j’ai validé leur prise avec mon médecin.
J’espère que cet article vous sera utile pour combattre les effets secondaires !
Et vous, utilisez-vous la médecine naturelle pour soigner vos maux ?
