La genèse des minettes, la suite
C'était la 1ère étape : j’ai trouvé la solution pour me vêtir !!!
Ensuite, il m’a fallu « creuser » le côté textile. Vaste sujet que celui-ci aussi.
Je me suis rendue compte de l’évolution de la texture de la peau, des sensations au niveau du toucher et de la sensibilité.
Les traitements, plus que nécessaires, sont un vrai chamboulement au niveau des hormones & du corps.
Les conséquences sont variées comme la fatigue (qui peut être irrésistible, au point d'avoir besoin de fermer les yeux et ça peut être vraiment surprenant, surtout quand on a l'habitude d'être très active) ou la fluctuation de poids, et au niveau de la peau plus spécifiquement on peut retrouver des éruptions cutanées, une peau très sèche, une transpiration excessive et une sensibilité plus forte au froid et au chaud.
Certains tissus deviennent insupportables sur la peau pour différentes raisons :
des irritations dues aux frottements,
un inconfort causé par la matière qui n’est pas adéquate à une transpiration excessive ou à la peau qui a changé,
une cicatrice chéloïde (en relief, qui peut s’étendre au-delà de la zone traitée) sur laquelle le contact avec un tissu qui accroche est désagréable au plus haut point…
J’ai commencé à faire des recherches pour mieux comprendre le monde du textile, puis j’ai investigué plus en détail sur chacun des tissus de mes propres vêtements ainsi que sur les brassières mastectomie. Ça m’a permis de comprendre que ce n’étaient pas, par exemple, les sergés ne me convenaient plus (à cause du mode de tissage) mais la composition des tissus.
J’ai très rapidement fait du tri pour ne garder que des vêtements avec un tissu respirant et ultra doux pour la peau et les cicatrices. J'ai mis de côté les vêtements qui m'irritaient la peau ou dans lesquels je ne me sentais plus à l'aise. Ça fait de la place, merci les sites de seconde main, et pour moi, c'était aussi une façon de tourner une page.
Mes recherches m'ont données l'impression de tirer le fil d'une pelote de laine qui n'en finit pas, un puits sans fond... bref, un très, très, très vaste sujet.
J’ai découvert le côté super polluant de la mode (et oui, je n'ai pas honte de le dire, je ne m'attendais pas à ce point-là ). Non pas que je sois naïve, mais plutôt mal informée… En réalité, je ne m’étais jamais vraiment penchée sur le sujet, n'étant pas moi-même acheteuse compulsive (méconnaissance, je pensais. Et cela va nettement au-delà de l'acte d'achat... Ce sont les modes de production des fibres, des tissus, leurs traitements, le transport, la fast-fashion ... (je vous en parlerais plus en détail dans un prochain post).
Par exemple*, dans les vêtements neufs, fabriqués avec des tissus non certifiés, on trouve du plomb, des NPE (éthoxylates de nonylphénol et nonylphénol), des phtalates, des PFC (produits chimiques perforés et polyfluorés), du formaldéhyde, qui ont un impact sur les hormones et peuvent générer à eux diverses maladies, dont le cancer. Tous ces produits se retrouvent contre notre peau toute la journée, et ensuite dans les eaux de lavage, et leur chemin continue bien évidemment.
Alors oui, la fabrication du vêtement est polluante, mais le comportement du consommateur l'est tout autant : que ce soit par la compulsion d'achat, le mode de lavage (température, produits utilisés..) ou quand il se débarrasse de sa garde-robe (3/5 des vêtements se retrouvent en décharge ou incinérateur*).
OMG !!! Il y a beaucoup à dire sur la fast fashion.
Ça a été plus qu’un déclencheur sur la nécessité de créer une marque éco responsable, une raison d’être. Les évènements climatiques de ces derniers mois dans le monde, nous montrent qu'il est temps de se transformer en colibris...
* Etude Mc Kinsey & Qantis
* Etude WWF - Guide éco-conception des produits textiles-habillement
...../.....à suivre
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